Woosta Louis une inconnue retrouvée 27 ans plus tard au sein de la PNH
La société Haitienne se retrouve dans la stupéfaction de le cadre de l’affaire de Woosta Louis, alias Tata, une dame âgée de 48 ans, après plus de 27 ans de service au sein de la PNH a été arrêtée par des unités spécialisées pour usurpation de titre.
Une arretation qui a récemment provoqué un véritable émoi au sein de la société haïtienne et a mis en lumière de sérieuses lacunes dans le fonctionnement de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Woosta,mère de 3 enfants, profitant de la faiblesse de l’institution policière en se faisant passer pour un agent de la PNH depuis près de 27 ans. Son arrestation le 9 septembre 2024 par la Direction départementale de la police de l’Ouest 2 (DDO-2/SDPJ) a révélé l’ampleur de cette usurpation, mais a aussi soulevé de nombreuses questions sur la sécurité et la crédibilité de la police haïtienne.
Le service de presse et des relations publique de la PNH Ce 12 septembre 2024, le service de presse et relations publiques de la PNH a, à travers son feuilleton audiovisuel « Bonjour Police », présenté un rapport sur cette affaire, marquant ainsi un tournant dans la perception du public envers l’institution.
Après la publication de multiples images de son arrestation sur les réseaux sociaux, suscitaient pas mal de réactions.
Cette policière reconnue par bon nombre de personnes de la commune de Delmas et de Tabarre, surtout pour sa sagesse, elle s’adressait aux autres avec calme et respect, une qualité qui se fait de plus en plus rare dans l’institution policière.
Comment une personne a-t-elle pu se faire passer pour un agent durant près de trois décennies sans se faire démasquer ? Déclare un cadre au sein de la PNH.
Selon le témoignage de la concernée, Woosta Louis, elle a fréquenté plusieurs commissariats, notamment à Bon Repos, Gonaïves, Croix-des-Bouquets et Delmas 33, dans le but de générer des revenus. En usurpant le titre de « Commandant », elle a facilité l’obtention de divers documents officiels pour de nombreuses personnes. Les témoignages recueillis indiquent qu’elle aurait même fréquenté la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour aider certains à obtenir des certificats de bonne vie et mœurs, contre une rémunération.
Ce n’est pas la première fois qu’une personne est appréhendée pour avoir prétendu être un agent de la PNH. Cependant, le cas de cette dernière, Tata, au sein de l’institution. Cela soulève des inquiétudes majeures : comment un individu a-t-il pu tromper si longtemps la vigilance des policiers ? Quelle est la crédibilité de la police si de telles usurpations sont possibles ?
Que pourra faire les responsables pour renforcer la sécurité et l’intégrité de ses agents. La confiance du public envers la police est cruciale pour le fonctionnement d’un État de droit. Des réformes s’imposent pour éviter que de telles situations se reproduisent à l’avenir.
En définitive, dans cette affaire, quelle leçon tira la PNH ?
JJ