La réouverture des classes sous les balles de «VIV ANSANB»
Le Collectif Défenseurs Plus exorte le gouvernement haïtien à agir en vue de garantir une réouverture des classes nationalisée pour l’année scolaire 2024-2025
L’insécurité continue de faire rage dans la région métepolitaine,une situation qui interpelle
le collectif Défenseurs Plus,ajouté à cela ,la misère qui bat son plein dans les familles les plus démunies. cette situation précaire qui persistent en Haïti depuis plusieurs années, occasionnant les violations systématiques des droits humains.
A la veille de la rentrée scolaire, aucune amélioration n’est constatée pour faciliter les parents d’envoyer leurs enfants à l’école.
En conséquence, le collectif Défenseurs Plus appelle les autorités gouvernementales à prendre des mesures appropriées pour garantir à tous les enfants du pays l’accès à l’éducation, conformément aux prescrits de la Constitution de 1987.
Tous les secteurs de la vie nationale sont touchés de l’insécurité du pays, notamment le secteur éducatif.
L’année scolaire 2023-2024 a été particulièrement difficile tant pour les parents et élèves ainsi que pour les directeurs et professeurs d’écoles. De nombreuses écoles n’ont pas pu terminer l’année en conformité en raison des violences armées et de l’instabilité politiques dans le pays. Plusieurs d’entre elles ont servi et servent encore de camps pour les personnes déplacées, tandis que d’autres sont vandalisées, pillées et même incendiées par les hommes de Viv ansanm. D’autres sont dans l’obligation de se déplacer par rapport à leur position, pour aller se loger dans des espaces inappropriés et dans des conditions inconfortables.
Des parents, ayant perdu leurs biens, ne sont plus en mesure de subvenir aux besoins de leurs enfants. De plus, plusieurs milliers d’enfants et adolescents (tes) sont devenus orphelins(nes) à la suite de l’assassinat ou de la disparition de leurs parents. Malgré le report de la date d’ouverture des classes par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, certains parents peinent toujours à envoyer leurs enfants à l’école.
L’éducation, qui devrait être l’un des secteurs les plus importants, est très négligée par les dirigeants de 2024 qui sont arrivés au pouvoir à la faveur des violences structurelles et conjoncturelles.
Le Collectif Défenseurs Plus rappelle une fois encore, que l’éducation est un droit garanti par la constitution haïtienne de 1987, dans la Section F, article 32 à l’article 32.9 et les conventions internationales, dont celle des droits de l’enfant. Pourtant, nombreux d’entre eux sont privés de ce droit. Il est de la responsabilité de l’état de garantir l’éducation à toutes et à tous sans aucune distinction.
À l’approche de la rentrée scolaire fixée au 1er octobre 2024, certains parents ne savent pas à quel saint s’adresser pour assurer l’accès à l’éducation de leurs enfants.
Selon un rapport du Bureau de Coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), près de 900 écoles ont fermé leurs portes dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, affectant ainsi environ 200.000 enfants. De plus, sur les 85 sites enregistrés à Port-au-Prince, 35 sont des écoles.
Comment peut-on assurer l’avenir de la jeunesse haïtienne sans prioriser l’éducation de tous les enfants?
Face à cette situation désastreuse, aucune action concrète n’est constatée du côté des autorités gouvernementales pour apporter une solution satisfaisante à la population.
Ainsi, le collectif Défenseurs Plus appelle les autorités à agir pour garantir aux filles et aux fils du pays l’accès à une éducation équitable et de qualité.
L’éducation est le seul moyen de conduire le pays vers le chemin du développement.
J.J